Les femmes africaines convergent à l’AfWID pour trouver des solutions

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Johannesburg – 31 janvier 2025 – Le forum African Women in Dialogue (AfWID) a débuté sur une note positive et a pris de l’ampleur au cours des quatre derniers jours, plusieurs femmes éminentes ayant manifesté leur soutien aux 1 000 femmes de 55 pays africains qui se sont réunies à Johannesburg pour cet événement important.

Mme Riah Phiyega, PDG du Women’s Development Business Trust, s’est déclarée ravie et inspirée par le thème de notre conférence – La voix et le pouvoir des femmes en tant qu’agents du changement.

En accueillant 1 000 délégués venus de 55 pays africains, elle a déclaré: « Le thème souligne encore davantage l’urgence d’une action collective ».

« La philosophie qui sous-tend ce thème consiste à reconnaître et à exploiter les forces, les perspectives et les contributions uniques des femmes pour susciter des changements positifs dans la société. L’autonomisation des femmes et l’amplification de leur voix conduisent à un développement plus inclusif, équitable et durable pour tous », a-t-elle ajouté.

Commentant les raisons qui l’ont poussée à créer l’AfWID, sa fondatrice, Mme Zanele Mbeke, a déclaré qu’en assistant au Forum économique mondial de Davos il y a quelques années, elle avait vu des dirigeants et des décideurs mondiaux s’attaquer à des problèmes urgents sans être limités par un scénario.

« Cela m’a frappé: pourquoi les femmes africaines ne disposent-elles pas d’une plateforme similaire? Un espace où elles peuvent définir leur propre agenda, sans cadre extérieur. Trop souvent, les femmes africaines sont invitées dans des espaces organisés par d’autres, qu’il s’agisse de Davos, des Nations unies ou de l’Union africaine. Bien que ces plateformes soient précieuses, elles ne sont pas toujours centrées sur les défis et les expériences uniques des femmes de ce continent », a-t-elle expliqué.

S’exprimant sur l’importance de la rencontre, Mme Chinyere Chukwudebelu, coordinatrice du comité de pilotage et d’AFWID Afrique de l’Ouest, a déclaré que de nombreux problèmes affectaient les femmes en Afrique.

« Le dialogue AFWID n’est pas une simple conférence. C’est le lieu où les femmes peuvent exprimer leurs luttes, partager leurs expériences et élaborer des solutions qui conduiront à un avenir plus équitable et plus inclusif pour tous », a-t-elle ajouté.

Le rassemblement de l’AfWID aura notamment pour objectif de commémorer le 30e anniversaire de la déclaration et de la plate-forme d’action de Pékin, qui ont été adoptées à l’unanimité par 189 pays. Le forum servira également de plateforme pour réfléchir aux progrès réalisés jusqu’à présent et aux défis qui doivent encore être relevés.

Commentant la déclaration de Pékin, Mme Chukwudebelu s’est inquiétée du fait que, malgré certains progrès, « dans l’ensemble, nous n’avons pas fait grand-chose ».

« La réalité est brutale: nous n’en avons pas fait assez. Sur tout le continent, la guerre persiste, l’accès aux besoins de base reste un rêve pour beaucoup, et les fillettes continuent d’être bafouées. Nous devons réfléchir à tout cela et retourner dans nos pays pour travailler à la mise en œuvre des changements que nous voulons voir ».

Une autre intervenante, Mme Mary Wahu Kaara, militante kenyane, a souligné le pouvoir de transformation des femmes qui s’unissent pour relever les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Elle a souligné le courage et la détermination des femmes.

« Nous avons convergé ici pour trouver des solutions », a déclaré Kaara. « Nous avons besoin d’un changement de paradigme. En tant que femmes, nous sommes des personnes qui ont des solutions ».

« C’est par le dialogue que le monde va se transformer. C’est ce courage même qui conduira à la libération dans les domaines de l’économie, de la politique et des structures sociétales », a-t-elle ajouté.

Ses paroles constituent un appel au ralliement, exhortant les femmes à exploiter leur force et leur sagesse collectives pour créer un changement durable et ouvrir la voie à la refonte de l’avenir du continent.

Le forum AfWID, d’une durée d’une semaine (27-31 janvier 2025), crée une plate-forme permettant aux femmes de réfléchir, de se connecter et de partager des stratégies pour relever les défis persistants auxquels les femmes africaines sont confrontées.

FIN

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