Projet Simandou : Rio Tinto signe un contrat de 300 millions de dollars avec MOTA-ENGIL
(Guinée Eco) – A travers un communiqué de presse parvenu à la rédaction de votre journal économique en ligne, la compagnie anglo-australienne annonce Rio Tinto annonce avoir signé ce lundi 24 juillet 2023 un contrat d’une valeur de 300 millions de dollars américains avec la filiale guinéenne de MOTA-ENGIL. Ce nouveau contrat illustre la volonté de Simfer à accélérer les travaux préliminaires du projet Simandou.
« Choisie à l’issue d’une procédure d’appel d’offres rigoureuse, MOTA-ENGIL dirige actuellement les travaux de terrassement nécessaires pour soutenir l’usine mécanique et les installations minières, ainsi que les routes d’accès et les chemins de halage. L’entreprise est également responsable de la construction de bassins de sédimentation et de déversoirs, ainsi que de la mise en œuvre de mesures de contrôle de l’érosion », rapporte le communiqué.
Le document souligne que conformément aux engagements de Rio Tinto en matière de développement durable et d’impact social positif, l’entreprise internationale MOTA-ENGIL accordera une attention particulière, tout au long de sa mission, au contenu local, au transfert de compétences, à la formation et à la création d’emplois pour les Guinéens. Il rappelle qu’en mai 2023, Rio Tinto avait signé un accord-cadre avec ses sous-traitants et fournisseurs de main-d’œuvre, qui définit des exigences spécifiques en matière d’emploi local. Ledit accord-cadre aurait été élaboré avec l’aide de l’Inspection générale du travail et de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée.
A l’occasion de la signature du contrat liant sa compagnie à la filiale guinéenne de MOTA-ENGIL, Chris Aitchison, Directeur général de Rio Tinto Simfer, a déclaré : « Nous sommes ravis des progrès réalisés à ce jour concernant les travaux préliminaires du projet Simandou. Nous nous engageons à développer ce projet de manière responsable et durable, en mettant l’accent sur la sécurité de nos employés et des communautés locales, et en veillant à ce que la population guinéenne bénéficie des retombées de ce projet. »
Selon les chiffres officiels, Simfer emploie actuellement plus de 2 900 personnes sur le projet Simandou, dont 80 % de Guinéens, qui participent aux travaux préliminaires en vue de la construction de la mine et de l’infrastructure ferroviaire. Le groupe prévoit de poursuivre le recrutement de travailleurs d’ici la fin de l’année afin d’accélérer les travaux de construction, qui ont considérablement progressé au cours des derniers mois.
« Les travaux préparatoires de l’embranchement ferroviaire de 70 km reliant la mine de Simfer à Beyla à la ligne ferroviaire principale de Kérouané, qui sera exploitée par la Compagnie du TransGuinéen, ont en effet déjà commencé. Simultanément, les équipes de Simfer avancent dans les travaux préparatoires d’étude des sols pour l’installation portuaire de Forécariah », peut-on lire dans le communiqué.
Rio Tinto et ses partenaires de la co-entreprise Simfer poursuivent leur collaboration avec Winning Consortium Simandou (WCS) et le gouvernement guinéen en vue de conclure des accords et d’obtenir les approbations nécessaires au codéveloppement de l’infrastructure ferroviaire et portuaire transguinéenne requise pour soutenir l’exploitation du gisement de minerai de fer Simandou par le biais des mines Simfer et WCS.
Bachir Sylla pour Guinee-eco.com
