(Guinée Eco) -Alors qu’elle était jusqu’à une date récente une des meilleures voies de la circulation routière en Guinée, la route nationale N°3, Conakry-Boké, se dégrade de plus en plus, pénalisant ainsi ses usagers sur plusieurs points critiques, à cause des nids de poule qui ralentissent le trafic et traumatisent les conducteurs d’engins roulants. Cette situation est souvent marquée à proximité des ponts, comme a pu le constater un journaliste de votre journal économique en ligne hier dimanche 22 octobre 2023 entre Conakry et Tanènè dans la préfecture de Dubréka.
Il suffit juste de dépasser de quelques dizaines de mètres le Pont Paul Kagamé de Kagbélen, en direction de Boké, pour tomber sur les premiers nids de poule sur la route nationale N°3 que les automobilistes avaient du plaisir à pratiquer dans un passé récent. Cette voie très pratiquée, conduisant vers des villes minières stratégiques comme Fria, Boffa, Boké et même vers des pays frontaliers comme la Guinée-Bissau et le Sénégal, ne suscite plus le même enthousiasme chez les usagers. Les points critiques étant nombreux. Parmi eux, il y en un à Khorira, peu avant le pont sur la Soumba, fruit de la coopération Guinée-Japonaise.
Un autre point qui crée des soucis aux conducteurs d’engins roulants est située dans la sous-préfecture de Wassou. Le niveau de dégradation est tel que l’on pourrait à juste titre se demander si les autorités en charge des infrastructures et des travaux publics passent par-là. Qui de l’Agéroute que l’on voit colmater des zones dégradées au niveau des routes de Conakry, la capitale guinéenne.
Les riverains qui avaient l’habitude de boucher certains trous sur la route semblent en avoir eu assez qu’on les prenne pour des escrocs qui tendent la main aux chauffeurs pour le prix de l’eau. Ce dimanche 22 octobre, ils n’étaient en tout cas pas à leurs lieux de regroupement habituels, notamment à Yonya.
Focus de Guinee-eco.com